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Histoires de plage 4 : Vivre dans le moment avec Philippe Leblond

La série Histoires de plage est une collaboration entre Reef Canada et OuiSurf. Nous avons décidé d’investiguer afin de découvrir comment les gens, partout, font de la plage. Notre mission? T’encourager à profiter au maximum du plaisir et de la liberté qu’elle procure, à ta façon. Cette semaine : Philippe Leblond, le fameux « Van Man » Canadien, nous raconte ce que la plage représente pour lui.

Histoires de plage avec Philippe Leblond


Nom: Philippe Leblond
Ville: Californie (originaire du Québec)
Occupation: Mannequin vivant dans une van


Qu’est-ce que l’expression « Beach Freely » veut dire pour toi?
J’ai la Gaspésie qui me vient en tête. J’ai fait plusieurs incroyables « road trips » dans ce coin de pays. J’y suis souvent allé avec des amis. Quand on y était, on campait et on faisait des feux sans permis, et ce, sans problèmes. Donc, pour moi, « Beach Freely » ça ressemble à la liberté. Avoir la possibilité de vivre et de faire ce que l’on veut faire lors de moments passés sur la plage.

Où est située ta plage préférée?
C’est difficile à dire! Tous les endroits dont j’ai eu la chance de visiter ont une beauté propre à leur environnement qui diffère les uns des autres. C’est une question de « vibe » et ça ne se compare pas.

Quelle est ton activité favorite à faire quand tu es à la plage?
Hum… SURFING lol

Quel est le plus long « road trip » que tu as fait pour te rendre à la plage?
J’habite dans ma van, donc je suis constamment sur la route. Mais LE plus long « road trip » que j’ai fait doit être la fois où je suis parti de Los Angeles pour me rendre jusqu’à Tofino, en Colombie
Britannique. On parle de 2385 km, en plus d’un trajet à bord d’un traversier. Ça en valait la peine par contre!

Philippe Leblond TheVanMan surfing

Partage-nous ton histoire de plage la plus folle.
J’ai plusieurs anecdotes qui me viennent en tête. La plus intense est celle où, lors d’un voyage au Nicaragua, ma leash m’avait lâché lorsque j’étais sur une vague « double overhead ». Pour ma fête, des amis de LA (les gens qui m’ont appris à faire du surf) et moi avons loué une villa au Nica. Un matin, le swell était tellement gros que tout le monde s’est installé sur la plage en attendant que la marée descende un peu. Moi, le naïf accro à l’adréaline, j’ai décidé de sauter à l’eau sans trop réfléchir. Après un long paddle, j’ai réussi à passer le break. Les vagues étaient tellement énormes, qu’à chaque fois que quelqu’un ridait, tout le monde s’écriait. Quand est venu mon tour, je me suis lancé avec confiance, mais le résultat n’a pas vraiment donné ce que j’avais imaginé (haha).

J’ai senti mon board tirer de pleine force, puis «pouf», plus rien… Ma leash venait d’arracher!

Je me suis complètement fait ramasser par la vague et j’ai disparu sous l’eau pendant ce qui semblait être une période interminable. Après m’être fait bien laver par l’océan, j’ai senti mon board tirer de pleine force, puis  pouf», plus rien… Ma leash venait d’arracher! Aussitôt, j’ai commencé à nager vers la surface, mais dès que j’ai réussi à reprendre mon souffle, une autre gigantesque vague m’a cassé dessus. J’étais pris dans la zone d’impact d’un set de vagues double overhead! Je me suis dit: « Ça y’est, c’est fini. » Je me suis fait une petite prière et j’ai envoyé un message d’adieu à l’univers. « Mom, je t’aime. »

Finalement, de peine et de misère, j’ai réussi à m’en sortir. Une fois atterri sur la plage, j’ai changé de surfboard et je suis retourné à l’eau. Ce n’est pas ça qui allait m’arrêter, les vagues étaient bien trop parfaites ahah!

Comment est-ce que l’esprit de la plage influence ton état d’âme, même après l’avoir quitté?
La connexion avec Mère Nature joue un très grand rôle dans mon mode de vie. Au courant des dernières années, je me suis complètement dédié au surf et je suis devenu accro à cette connexion qu’on a lorsqu’on est dans l’océan. Depuis, j’ai besoin de ma dose de vagues sinon je me sens « off ».

Van Life Sunset


Lire Histoires de plage avec le fondateur de OuiSurf, Benjamin Rochette.


Questions éclair à Philippe Leblond

Jour ou nuit? Jour, on a besoin de la lumière pour vivre.
Solo ou accompagné? Solo. Tu apprends beaucoup plus sur toi-même et sur la vie lorsque tu pars seul à l’aventure.
Sable ou roches? Le sable! T’es-tu déjà pété les orteils sur une plage rocailleuse? 😛
Gauche ou droite? En surf, je suis « regular, » donc donne-moi des droites, que des droites stp!
Chaud ou froid? Si tu as froid, tu peux aller t’habiller, mais si tu as chaud, t’es plutôt dans la merde!
Ombre ou soleil? J’ai besoin des deux!
Eau ou bière? De l’eau, puis après LES bières 😛
Playlist Spotify ou son naturel? Les sons de la nature, si je n’ai pas accès à un speaker.
Château de sable ou enterré dans le sable? Bâtir des châteaux de sable! Tu te sers tellement plus de ton imagination quand tu crées quelque chose de tes propres mains.
Faire la sieste ou accro à l’adrénaline? Je suis 100 % accro à l’adrénaline. Je n’ai pas envie de me réveiller un jour et me dire « Fuck, j’aurais dû faire ça. » Alors je m’assure de vivre ma vie pleinement, sans regrets ni remords.
Si tu pouvais utiliser la plage afin de partager un message avec le monde, qu’est-ce que tu écrirais dans le sable?
Rêve, vis, répète.

Phillippe Leblond shaka

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