Histoires de plage 8 : Chérissez le monde naturel avec Pete Devries

La série Histoires de plage est une collaboration entre Reef Canada et OuiSurf. Nous avons décidé d’investiguer afin de découvrir comment les gens, partout, font de la plage. Notre mission ? T’encourager à profiter au maximum du plaisir et de la liberté qu’elle procure, à ta façon. Ça a été toute une année et nous avons eu un plaisir fou à lire toutes vos histoires de plage. Pour bien clore 2018, nous sommes excités de vous partager les anecdotes personnelles du dernier et non le moindre, le surfeur professionnel canadien, Pete Devries.

Histoires de plage avec Pete Devries


Nom : Pete Devries
Ville : Tofino, Colombie-Britannique
Occupation : Surfeur professionnel


Qu’est-ce que l’expression « Beach Freely » veut dire pour toi ?

Quand je pense à l’expression « Beach Freely, » je pense à prendre mes cliques et mes claques et me rendre à la plage avec ma famille afin de passer un après-midi au soleil. Jouer au soccer, surfer avec mon fils et bâtir un feu, cela me semble comme la journée parfaite passée à la plage. Puis, quand la température le permet, aller camper sur une plage isolée avec une gang d’amis est assez incroyable.

Où est située ta plage préférée ? Explique pourquoi?

Il y a une couple de plages secrètes qui me sont chères, surtout grâce aux vagues quelles produisent, mais je dois dire que ma favorite est Chesterman Beach. C’est la plage où j’ai grandi, ça va toujours être la maison pour moi.

Quelle est ton activité favorite à faire quand tu es à la plage ?

Surfer ! Évidemment, c’est mon top 1 de toutes mes activités préférées. J’adore découvrir de nouvelles plages, surtout dans des endroits isolés, là où peu de gens ont mis le pied. J’aime beaucoup essayer de comprendre quelle plage produit les plus belles vagues.

C’est quoi le plus long « roadtrip » que tu as fait pour te rendre à la plage ?

Juste hier, j’ai conduit 5 heures et demi afin d’aller surfer un différent break. Je n’ai aucune idée quel a été mon plus long voyage pour une session de surf, mais je me suis fréquemment embarqué dans de très longs « roadtrips. » L’ile de Vancouver jusqu’au bout de Baja, au Mexique, étant un bon exemple.

Comment est-ce que l’esprit de la plage influence ton état d’âme, même après l’avoir quitté ?

Aller à la plage et sauter à l’eau me laisse comblé et satisfait. C’est quelque chose qui fait partie de ma routine de tous les jours, soleil ou pluie, bonnes vagues ou pas. Je suis toujours à la plage et j’espère être capable d’y aller comme cela pour le restant de ma vie.

Partage avec nous ton histoire de plage.

J’en ai vécu une couple d’intéressantes le long de la côte, mais mes histoires ont surtout rapport avec l’océan dans des situations où tu ne veux pas te retrouver sur la plage.

Lors d’un périple en bateau avec Jeremy Koreski et Noah Cohen, à bord du petit navire en aluminium soudé de Jeremy, nous nous étions évadés quelques jours pour aller surfer une vague. Le bateau était sous-alimenté pour accueillir trois personnes et de l’équipement de camping, alors il était assez difficile à naviguer. Ceci étant dit, les vagues avaient été incroyables. À la fin de notre séjour, lorsque nous avons entamé notre chemin de retour, surexcités de nos barrels et du bon temps, le vent a commencé à se lever. Il devenait de plus en plus fort, puis quand nous avons tourné le coin pour rentrer à la maison, nous avons fait face aux rafales et le vent nous a encore plus embourbés. On ne cessait de tourner sur soi, essayant à tout prix de se placer dans le sens du vent afin de prendre de la vitesse, mais on ne faisait que se faire saccager par des vagues houleuses. Le bateau s’est mis à prendre l’eau, ce qui nous a rendus encore plus lourds et lents. Jeremy s’arrachait les cheveux alors que Noah et moi étions juste là à rire d’un air penaud. À la fin, ça nous a pris 4 heures et demi avant de pouvoir s’accoster en toute sécurité, au lieu du 2 heures et demi habituel, et Jeremy nous a promis qu’il n’allait plus jamais embarquer trois personnes à bord de son bateau.

Questions éclair avec Pete Devries :

Jour ou Nuit ? Jour. J’aime pouvoir voir ce qu’il se passe autour de moi, et le surf est meilleur pendant la journée.
Solo ou Accompagné ? Solo. Je suis un peu un loup solitaire.
Sable ou Roches ? Les roches, mais je préfère le reef.
 Gauche ou Droite ? Droit, bien évidemment. Je te fais des « forehand barrels » tout au long de la journée !
Chaud ou Froid ? Froid. Tout ce que je recherche c’est des vagues peu fréquentées. Elles sont difficiles à trouvées ces jours-ci, mais habituellement, le plus il fait froid le moins il y a de gens.
Ombre ou Soleil ? De l’ombre. Le soleil brule.
Eau ou Bière ? De l’eau au courant de la journée, puis la bière le soir.
Playlist Spotify ou Sons naturels ? Des sons naturels. C’est bien d’être conscient de son entourage.
Château de sable ou Enterré dans le sable ? Bataille de boules de sable !
Faire la sieste ou Accro à l’adrénaline ? Des activités tous au long de la journée. La nuit c’est fait pour dormir.

Si tu pouvais utiliser la plage afin de partager un message avec le monde, qu’est-ce que tu écrirais dans le sable ?

Veuillez respecter et chérir le monde naturel.


Photo par : Mark McInnis , Jeremy KoreskiMarcus Paladino, Mike Bromley & Kyler Vos

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Tu as une bonne histoire de plage à raconter ? Ça nous intéresse ! Envoie-la par courriel à info@oui.surf.