Conseils voyage - Surf Inc.
S’il y a une chose — outre la passion pour le surf — qui rassemble les entrepreneurs de Surf Inc., c’est l’ardent désir de faire vivre leurs idées jusqu’au bout pour se modeler un mode de vie hors du commun. Nos protagonistes ont fait fit de ce que les autres pouvaient bien penser. Aux diables les normes! Ils ont plutôt emprunté la voie de l’essai et se sont lancés, même si cela impliquait de verser l’ensemble de leur liquidité dans le projet, de décoder les rouages de leur nouvelle communauté et d’effectuer presque toutes les tâches d’eux-mêmes, en passant par les petits déjeuners, à la fabrication de meubles. Et ça, ce n’est rien à côté de la partie “comptabilité” à l’étranger qu’ils ont dû démystifier sur le tas !
« C’est une chose de voyager dans un pays, s’en est une autre de développer une entreprise. » — Erika Drolet, co-fondatrice de Salty Souls Experience.
Question d’en retirer les meilleures leçons, nous aborderons les enjeux inhérents au développement d’une entreprise à l’étranger par le biais de l’expérience des entrepreneurs de Surf. Inc., et de celle des fondateurs néo-écossais de Unleash Surf. Nous bénéficierons des judicieux conseils de Daniel Côté, VP associé – International à la Banque Nationale, notamment au regard de la gestion des devises à l’étranger.
Présenté par Banque Nationale dans le cadre de la série Surf Inc.
Liens vers les grandes sections :
Plan d’affaires
Aide au démarrage d’entreprises à l’international
S’établir dans une nouvelle communauté
Investir en pays étranger
Assurance santé en période prolongée
Gérer son argent à l’étranger
Fiscalités (Taxes et impôts)
Préparation aux changements climatiques
Un plan d’affaires?!
Le plan d’affaires, c’est ta carte routière. Il se construit dès les premiers balbutiements de projet, prend vie entre tes voyages de prospection et se consolide une fois sur les lieux. Toutefois, il n’est pas figé dans le temps. Au fil des ans, il sera amené à changer. Julie Vigneault en est un bon exemple. Copropriétaire d’un hôtel au Costa Rica avec son père, elle a développé sa propre entreprise en parallèle. Luna Llena récupère et redonne vie aux vieux vêtements au Costa Rica. « Les lacunes d’un pays peuvent devenir une source d’idées d’affaires », disait Julie dans Surf Inc.
Sans pour autant se lancer dans la rédaction d’un document fastidieux, il faut savoir mettre ses idées sur papier. Un schéma avec des points de forme, c’est mieux que rien! En revanche, le plan d’affaires t’offre une vue d’ensemble pour éviter les oublis, mieux prévoir tes besoins en temps/argent et te guide vers l’atteinte de tes objectifs à moyen et long termes. Il sert également d’appui pour faire des demandes d’aide aux entreprises en démarrage et te permet d’approcher plus formellement des partenaires potentiels. En bref, on va te prendre un peu plus au sérieux, même si “Coconut” est le nom de ton entreprise.
Un plan d’affaires à l’international comporte habituellement les aspects suivants :
- Le portrait général de ton entreprise. Décris sommairement tes produits ou services, ainsi que leur valeur ajoutée pour la clientèle cible.
- L’étude de marché. À partir de l’information que tu as récoltée, à l’étape de la prospection, décris en quoi le cadre réglementaire en vigueur dans ton marché cible, ainsi que les caractéristiques de ta clientèle et de tes compétiteurs influenceront tes décisions stratégiques.
- Les objectifs de croissance dans le marché cible. Comment vois-tu les résultats de ton projet à court terme et à moyen terme? Quels sont tes objectifs pour les prochaines années en matière de revenus?
- La stratégie de pénétration du marché. Comment tes services ou produits seront-ils commercialisés, transportés et distribués? Auras-tu besoin de te déplacer souvent, de participer à des événements ou formations, d’acheter un terrain, d’ouvrir un nouvel établissement, de recourir à des experts ou d’engager une équipe sur place?
- Le plan de mise en œuvre. La plupart des fonctions de gestion de ton entreprise seront touchées par les distinctions de ton milieu : finances, affaires juridiques, production, approvisionnement, ressources humaines, marketing. Tu devras élaborer une tactique pour chacun de ces secteurs, de même qu’un échéancier et un budget propre au pays où tu désires démarrer ton entreprise.
Aide au démarrage d’entreprises à l’international
Les Offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ) peuvent répondre aux besoins des jeunes entrepreneurs à l’étape de démarrage ou en activité, qui souhaitent ajouter un volet international à leur parcours d’affaires. Les projets soutenus vont de la participation à un événement pertinent au démarrage de l’entreprise (salon d’affaires, foire, congrès, etc.), à la réalisation d’un séjour de prospection ou d’une mission commerciale. Il suffit de t’inscrire comme membre de la Fondation LOJIQ pour pouvoir bénéficier de leur soutien. LOJIQ propose aussi des activités de mentorat d’affaires internationales, en jumelant des étudiants ou des jeunes diplômés à des chefs d’entreprise, afin de les accompagner lors d’une mission commerciale à l’étranger.
Autrement, les subventions (bourses monétaires) pour démarrer son entreprise à l’étranger se font plutôt rares. Vaut mieux restreindre nos attentes à ce niveau et sortir ses économies personnelles.
S’établir dans une nouvelle communauté
Imposer ses propres règles en arrivant dans un nouveau line-up de surf est rarement un gage de réussite. Rapidement les locaux te remettront à ta place! C’est la même chose pour ton beau projet d’affaires. Vaut mieux analyser les règles implicites, cultiver des relations, puis se tailler une place petit à petit. Avant de démarrer son entreprise, Olivier Dubois, fondateur du Eldorado, a fait plusieurs allées et venues au El Salvador qui lui ont permis de développer des relations essentielles au succès de son hôtel de surf. Pour lui, les entreprises du coin et les entrepreneurs de la place se sont avérés de précieux alliés.
« Cela semble un peu cliché, mais la clé du succès d’Unleash Surf au Pérou réside dans le fait que de bons amis de la communauté, dans laquelle nous travaillons, peuvent nous aider à interpréter et à gérer les imprévus, la bureaucratie ou la politique communautaire. Si vous n’avez pas encore ces racines dans une communauté, trouvez-les », conseille Amy Schwartz, cofondatrice de Unleash.
Un rythme différent
Mieux vaut s’adapter au rythme des locaux. « Il faut switcher le vite fait bien fait, pour le lentement mais sûrement », disait Olivier Dubois, propriétaire du El Dorado, dans Surf Inc. En règle générale, les choses ne se passent pas de manière efficace et rapide dans la majorité des destinations de surf à travers le monde et c’est ce qui en fait le charme. Il faut apprendre à budgéter plus de temps pour la majeure partie des tâches et travaux à réaliser.
Be a giver, not just a taker
Soutenir les organisations et les entreprises locales de manière modeste, et d’en inclure le plus grand nombre possible, contribue, dans une large mesure, à la création de bonnes relations. Par exemple, les frères Bonds de Cafe Con Leche ont choisi de supporter le club d’échec de leur communauté nicaraguayenne, alors que les fondatrices des Salty Souls, commanditent une athlète féminine de surf, au El Salvador.
La générosité s’applique également à ses employés ! « C’est important pour moi de pallier aux besoins de mes employés, par exemple, s’il leur manque quelque chose dans leur vie personnelle. C’est une marque de reconnaissance pour leur bon travail », disait Marc Bonds, de Café con Leche, dans Surf Inc.
Éviter le Sur-tourisme
Le tourisme lié au surf peut être un formidable soutien pour l’économie locale, mais le sur-tourisme est devenu un problème dans de nombreux spots de surf populaires, ce qui ravage l’environnement, l’économie et les communautés locales. « J’estime que les entreprises oeuvrant dans l’univers du surf ne devraient pas être un autre “hélicoptère qui entre et sort du paradis”, où l’argent et les bénéfices reviennent aux pays industrialisés et où ce qui reste est principalement constitué de déchets. Indiquez, dans votre plan d’affaires, comment vous serez responsable vis-à-vis de votre communauté et de votre environnement », conseille Amy Schwartz, cofondatrice de Unleash.
Investir en pays étranger
« J’avais accumulé de l’argent, j’ai tout sorti, mes REER, et mes CELI…Et même à ça, ça prend toujours plus d’argent que prévu. J’ai mangé du riz et des beans pendant un bout. » — Marc Bonds, cofondateur de Café Con Leche au Nicaragua.
Il est plus difficile pour un entrepreneur d’obtenir du financement auprès d’une banque lorsqu’il s’agit d’un projet d’entreprise à l’extérieur du Canada. Comment garantir que l’entrepreneur arrivera à rembourser son prêt? Il vaut donc mieux s’assurer d’avoir les sous avant de casser son petit cochon! Dans le sud, on ne peut pas acheter sans avoir le “cash front”, disait d’ailleurs Mylène Bergeron, fondatrice de Deep Flow, au El Salvador. Chaque pays a ses propres façons de faire et ses lois gouvernementales au niveau fiscal. Avant de se lancer, il faut s’informer sur le fonctionnement économique d’un pays, aussi bien qu’on s’informe sur le fonctionnement d’un surf break !
L’achat d’un terrain ou d’une propriété
Bien qu’en Amérique latine, l’achat d’un terrain ou d’une propriété est généralement plus abordable qu’au Canada, rien n’assure que ce sera un investissement à long terme. En ce sens, le retour sur l’investissement est souvent amené à fluctuer, surtout pour les pays en développement, où les guerres civiles, les crises économiques et les catastrophes naturelles jouent un rôle sur la valeur du terrain ou de la propriété. Ce qui d’ailleurs rend presque impossible l’assurance de son terrain, de ses biens ou de sa maison dans ces pays.
La location, une solution?
La location d’un local ou d’un établissement peut s’avérer une solution pour démarrer son projet. Erika, Marie-Christine et Ariane des Salty Souls, ont démarré leur entreprise en louant d’abord un espace pour leurs expériences de retraites de yoga et de surf. Après quelques années de roulement, elles prévoient acheter leur propre espace.
Investir de son temps
Dans un pays étranger, investir ne relève pas uniquement de son portefeuille. Investir de son temps, en essayant de faire les choses par soi-même permet de pallier aux ressources financières limitées; sentiment de fierté en prime !
Assurance santé en période prolongée
Les entrepreneurs de Surf Inc., qui sont enregistrés et imposés au Québec, font des entrées et sorties au Canada, notamment pour préserver les avantages sociaux canadiens du Régime d’Assurance Maladie du Québec. Toutefois, pour demeurer couvert par l’assurance maladie, il faut respecter certaines conditions quant à la durée de son voyage ou de son séjour à l’extérieur du Québec :
Être présent au Québec 183 jours ou plus par année, du 1er janvier au 31 décembre. Les séjours de 21 jours ou moins ne comptent pas, ni les journées de départ et de retour. Si cette obligation n’est pas respectée, tu ne seras plus couvert pour toutes les années où tu t’es absenté 183 jours ou plus. La Régie demandera de rembourser le coût des services de santé reçus pendant cette période. Notez qu’elle effectue des vérifications ponctuelles afin de confirmer la présence des assurés au Québec. (Régie d’Assurance Maladie du Québec, 2018)
Certaines exceptions peuvent s’appliquer selon la situation. Il est donc pertinent de s’informer auprès de la RAMQ, compte tenu des ententes potentielles entre pays.
Gérer son argent à l’étranger
Ouvrir un compte bancaire à l’étranger?
À moins d’obtenir sa résidence temporaire ou permanente dans un autre pays, il est plus avantageux de préserver son compte bancaire en sol canadien et de greffer d’autres alternatives pour gérer son argent sur place. Pour les fondateurs de Unleash, il s’est avéré plus intéressant d’ajouter un forfait de retraits internationaux illimités à leur compte bancaire canadien. Les frais fixes par mois sont plus élevés, mais au final, moins que ceux des guichets automatiques. S’il en coûte 10 dollars pour sortir de l’argent, les frais s’accumulent très rapidement, surtout si les guichets plafonnent les retraits à 200$ ou moins. Outch !
Les systèmes bancaires de nombreux pays rendent les transferts d’argent, et/ou les paiements par carte de crédit coûteux et pénibles sur le plan bureaucratique. « Nous finissons par payer la plupart de nos partenaires et notre personnel en espèces », explique Amy Schwartz. Pour d’autres, tout dépendant du pays, les transferts d’argent en ligne via Paypal, s’avèrent une solution facilitante, notamment pour transiter de l’argent à ses partenaires et employés. Comme d’autres services similaires, des frais pour chaque transfert d’argent à l’international et pour la conversion de devises sont appliqués. Il importe de comparer les frais des services de transaction pour trouver les meilleurs tarifs et de les prévoir à son budget !
Gestion des devises
Charger ses clients (services ou produits) en devises fortes, notamment en dollars canadiens et surtout en dollars américains, assure une meilleure marge de profit, mais d’autant plus de sécurité. En effet, la valeur de la devise locale tend à fluctuer dans les pays en développement. La volatilité de la devise peut parfois être énorme due au climat politique et aux instabilités économiques du pays. Toutefois, chaque projet est différent. La devise locale n’est pas toujours un enjeu. S’informer sur les coutumes du pays est donc la première chose à faire. Certains ne jurent que par le US, d’autres utilisent un mixte de devises. Par exemple, si tu ouvres un restaurant au Costa Rica, tu feras l’épicerie et achèteras la plupart de tes biens matériels en Colons, mais tu vendras tes plats en dollars US. Il faut également se poser la question : est-ce que je veux également offrir des services ou produits à la communauté locale? Si oui, il faut penser à établir un “prix local” plus accessible, en utilisant la devise locale.
Selon Daniel Côté, VP associé – International à la Banque Nationale, il est essentiel de garder à l’oeil, le plus souvent possible, la fluctuation des devises et de réviser ses prix en conséquence. Il faut savoir jongler avec des sorties de fonds (dépenses) en devise locale et entrées de fonds (en devise forte). Si le prix de ton avocat a triplé durant la dernière année, mais que tu charges le même prix pour ta salade, au bout du compte, ça fait moins d’argent dans le portefeuille ! Il en sera de même pour tes employés. Si le coût de la vie augmente au pays, mais que leur salaire est le même, il se peut qu’ils n’arrivent plus à bien vivre. Prévoir une rencontre annuelle, voire bisannuelle avec ses employés pour réviser leurs salaires, assure de meilleures relations avec eux.
Planifier le risque de la dévalorisation
Selon M. Côté, les Canadiens qui se bâtissent une équité en devise étrangère, doivent être prudents face au seuil de devise étrangère qu’ils vont se garder. Au départ, il est souvent difficile de rapatrier le profit en devise étrangère au Canada, compte tenu du taux de conversion entre les devises. Toutefois, selon M. Côté, dès lors qu’on génère un bon profit, il est avantageux de le convertir régulièrement en devise plus forte. Un montant de 20 000 Colons accumulés dans un compte de banque local peut fondre rapidement advenant une crise économique. À l’inverse, si tu génères un bon coussin de profitabilité en US, et prévois revenir au Canada un jour, il faut réfléchir au transfert de son argent et s’attendre à une potentielle dépréciation. Si un tel projet de retour est prévu, vaut mieux rencontrer un planificateur financier.
Fiscalités (Taxes et impôts)
« C’est un défi de base pour une entreprise que de comprendre les rouages de la banque, des taxes, des impôts et des assurances. C’est déjà un casse-tête en partant. Là, quand tu fais des affaires à l’étranger, tu passes à un autre niveau de complexité. » — Erika Drolet, Salty Souls
Ce n’est pas parce que vous ne travaillez pas au Canada que vous ne devez pas d’impôt ! Si vous êtes citoyen ou résident canadien et que vous avez gagné des revenus à l’extérieur du pays. Vous devez déclarer tous vos revenus, peu importe la provenance dans le monde. Or, certains éléments entreront en ligne de compte, et il est possible que vous soyez exempté de l’impôt sur une partie de ces revenus. Il faut, entre autres, regarder :
- S’il existe une entente fiscale entre le Canada et le pays concerné
- De quel type de revenu il s’agit, car certains revenus peuvent être exemptés (c’est le cas de certains revenus de pension)
- Si vous êtes admissible au crédit d’impôt étranger. Par exemple : Vous avez gagné 50 000$ au Maroc et avez payé 10 000$ d’impôt au fisc marocain. Si ce revenu avait été gagné au Canada, vous auriez payé 12 000$. Le résultat est que vous devez à l’Agence du revenu du Canada seulement la différence, soit 2000$. Malheureusement, s’il n’existe pas de convention fiscale, il est alors possible que vous soyez sujet à une double imposition, c’est-à-dire que l’impôt sur votre revenu étranger devra être payé deux fois plutôt qu’une.
Un suivi rigoureux
La plupart des entrepreneurs de Surf Inc, sont encore résidents canadiens et sont enregistrés au Canada. Ainsi, ils se doivent de produire des déclarations d’impôts au Canada. « On est incorporé au Canada, nos comptes de taxes aussi, tout est là. On travaille avec une firme comptable là-bas qui nous aide à tout balancer », expliquaient les trois fondatrices de Salty Souls dans Surf Inc. Selon elles, le plus difficile est le bon suivi des dépenses en argent comptant. Par exemple : la femme de ménage, la nourriture, les cours de surf. Entre deux sessions de surf, il faut donc faire le bon suivi de ses dépenses! En fin d’année, un suivi clair t’évitera bien des ennuis.
Si tu quittes le pays pour de bon…
Si tu quittes définitivement le pays, obtiens ta résidence dans un autre pays, et cesses par le fait même d’être résident canadien, il est important de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre tes papiers en ordre avant le grand départ. L’aide d’un comptable est alors essentielle pour bien fermer les dossiers, avant de couper les ponts avec le Canada. D’ailleurs, si tu vends tous tes biens avant de partir, tu seras imposé sur ces gains en capital !
Préparation aux changements climatiques
Malheureusement, les changements climatiques font que les problèmes d’érosion côtière et de catastrophes naturelles sont plus fréquents dans la plupart des communautés de surf. De ce fait, il faut envisager les effets de ces événements désastreux sur ses activités, voire développer un plan complet d’intervention en cas de catastrophe. « J’ai entendu de terribles histoires de clients bloqués dans un camp de surf en Amérique centrale en raison d’inondations, où l’entreprise n’avait clairement fait aucune préparation pour répondre à un tel problème, » racontent les fondateurs de Unleash. Depuis, ils ont préparé un plan d’intervention et sensibilisent leurs clients dès la première semaine.
Enfin, cela fait beaucoup d’informations ! L’idée n’est pas de te décourager, mais plutôt de t’éclairer face aux enjeux de l’entrepreneuriat à l’étranger et ainsi t’aider à mieux gérer l’inattendu. Lorsqu’on tente de créer quelque chose d’unique dans un autre pays, les choses vont rarement comme prévues. Il est donc primordial de faire preuve de patience, d’humour et de laisser de côté ce que pensent les gens !
« Si t’attends que ce soit parfait, tu lanceras jamais ton entreprise. Il faut que tu te lances, que tu fasses le grand saut. » — Erika Drolet, cofondatrice de Salty Souls.
Plus de ressources ; https://idees.banquenationale.ca/comment-reduire-les-risques-a-linternational/
Modèle d’affaires : https://www.bnc.ca/entreprises/conseils-outils/outils/mon-modele-daffaires.html