Partir travailler à l’étranger: les meilleurs trucs et conseils

Du visa à l’assurance voyage, OuiSurf te livre son guide détaillé des étapes à franchir pour te dénicher un emploi dans le pays de tes rêves.

Présenté par Banque Nationale dans le cadre de la série Surf Inc.

Alors que deux semaines de vacances par année semble suffisant pour certains, il s’agit d’un créneau plutôt restreint pour d’autres qui rêvent de voyager au quotidien. Que ce soit pour travailler dans un café près d’une plage en Australie, raffiner son espagnol auprès d’une communauté péruvienne, s’immerger dans la culture italienne en réalisant un stage sur le Vieux Continent ou participer à un projet humanitaire en Afrique, partir longtemps et financer son voyage à travers celui-ci représente une expérience formatrice indéniable. Or, s’il est possible de passer du rêve à réalité, le plus difficile demeure de s’orienter parmi les nombreuses étapes nécessaires à la construction de son projet.

Liens vers les grandes sections :

Choisir sa destination
Visa de travail
Assurances Voyage
Taxes et impôts
Recherche d’emploi
Billet d’avion
Documents importants

1. Choisir sa destination :

 

Tout quitter et partir à l’étranger ne se fait pas en un claquement de doigts. Avant de larguer les amarres, vaut mieux savoir où l’on se dirige. Un pays peut nous attirer pour le style de vie qu’il implique, sa culture fascinante, son climat et bien d’autres raisons. Bien qu’il faille généralement écouter sa petite voix intérieure, il faut aussi considérer tous les aspects relatifs au choix de sa destination.

Le visa, ce saint graal des voyageurs

Visa de travail

Si tu rêves de travailler dans un surf shop à Tahiti, la possibilité d’obtenir un visa de travail ou non t’indiquera assez vite si la tes ambitions sont réalistes. En effet, se prévaloir d’un visa de travail avant même de partir est de mise, et ce en fonction du type d’activités à réaliser à destination.

On a beau chialer sur nos hivers trop longs et nos été trop chauds, il faut dire qu’il fait bon d’être Canadien quand vient le temps d’obtenir un visa. Le passeport canadien permet à ses citoyens âgés de 18 à 30, parfois 35 ans, de s’expatrier assez facilement grâce aux ententes conclues entre le Canada et une trentaines de pays et territoires. Chacun d’entres eux possède son propre processus et conditions. Heureusement, le programme gouvernemental Expérience Internationale Canada (EIC) les détaille sur son site web.

Différents types de visas

« Programme jeune professionnel », « stage pratique », « permis vacances-travail » (PVT), les types de visa sont multiples pour les citoyens canadiens vivant à l’étranger. Il faut savoir que certains d’entres eux requièrent une preuve d’embauche auprès d’un employeur à destination. En d’autres mots, il faut parfois avoir trouvé son emploi avant même d’appliquer pour un visa! Dans d’autres cas, comme avec le PVT, il s’agit d’un permis de travail ouvert permettant de travailler pour plus d’un employeur et donc, ne nécessitant pas de démarches auprès d’un employeur avant de quitter le Canada. Certaines catégories de PVT, tel que celui émis par l’Australie, prévoient un temps maximal de travail pour un seul et unique employeur, après quoi, il faut bouger et retrouver du boulot auprès d’un autre.

Une fois que tu as déterminé le type de visa qui convient à ton aventure, il faut présenter une demande via le web ou le consulat du pays en question, avec toute la paperasse requise. Une fois obtenu, le permis de travail est valide pour une période limitée, ce qui aura un impact sur la durée du voyage.

 

Conditions de travail, argent & cie.  

Bien que les conditions de travail orientent rarement le choix d’une destination à 100%, il s’agit d’un bon poids dans la balance. S’informer sur cet aspect avant de partir permet surtout de comprendre la réalité économique du pays de prédilection, tout en s’assurant que tu seras payé à ta juste valeur.  

Les taux horaire

Alors que le Québec vient tout juste de connaître la plus importante hausse du salaire minimum de l’histoire, passant de 11,25$ à 12$/h, certains pays traînent encore de la patte. C’est le cas des pays sous-développés, mais aussi des pays d’Europe de l’Est, telle que la Bulgarie avec un maigre 5,5€/h (équivalent à 8,33$/h). Évidemment, le salaire minimum est fixé en fonction du coût de la vie. Alors, si l’entrée d’argent semble dérisoire, les dépenses le seront généralement tout autant.

Attention, l’inverse est tout aussi valable. Nombreux sont les voyageurs qui rêvent de travailler down under pour les 22,13 dollars australiens de l’heure, alors que le prix d’un pot de beurre d’arachide suit lui aussi la tendance à la hausse. Certains pays n’ont quant à eux pas de salaire minimum! C’est le cas de l’Allemagne, de l’Italie, et de la Norvège. Vaut mieux donc s’informer auprès d’autres employés du domaine d’emploi visé.

La salaire minimum fait partie des droits des travailleurs, qui sont au Canada protégés par des lois fédérales et provinciales. Évidemment, ces droits varient d’un pays à l’autre, et s’en informer auprès des ressources mises en place par le pays convoité permet de mettre les chances de son côté pour éviter toute forme d’exploitation. Par exemple, ton futur employeur pourrait omettre te de mentionner que tu es éligible à des vacances et alors, que tu peux obtenir le montant que cela représente lors de ton départ (le fameux 4%).

 

La bonne saison pour partir

Le temps de l’année où tu aimerais voyager est aussi à considérer dans le choix de ta destination. Oui, c’est aussi basic que ça en a l’air, mais certains oublient réellement ce détail capital. Nicaragua en juin? Alright, mais sache que c’est le début de la saison des pluies. La Nouvelle-Zélande en juillet? Puisque les saisons sont inversées, ça risque de ne pas être chaud pour le moineau. Haïti en septembre? Brace yourself, les ouragans ça te ruine un trip sur un temps.

Cela vaut tout aussi bien pour la saisonnalité de l’emploi désiré. Tu voudrais travailler dans un restaurant dans le sud de la France en janvier? Puisque c’est la saison morte, bon nombre de restaurateurs ferment leurs portes. Ou alors, faire les vendanges en Espagne en mars? Il est fort à parier qu’il n’y aura pas grand raisin à ramasser. Par contre, ce mois marque le début des récoltes au Chili. Comme quoi une petite recherche Google n’a jamais fait de tort à personne!

 

2. Formalités à connaître avant de faire sa valise : 

 

L’assurance maladie du Québec  

Une fois la destination établie, c’est là que le fun commence. Non seulement le visa et la saisonnalité auront-il un impact sur la durée de ton voyage, mais le système d’assurance maladie provincial risque aussi de jouer sur les dates de ton billet d’avion.

Conserver sa couverture RAMQ

En effet, les Québécois doivent rester dans la province au moins 183 jours par année pour conserver leurs droits d’accès aux soins de la santé de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). En d’autres termes, si tu pars plus de 6 mois au cours de la même année civile (c’est-à-dire du 1er janvier au 31 décembre), tu perds automatiquement ta couverture une fois de retour au Québec.

En cas d’accident d’auto, de crise d’appendicite, name it, il te faudra payer la totalité des soins, ainsi que ceux reçus dans la même année avant ton départ (donc de façon rétroactive).  

S’il te faut vraiment partir plus de 6 mois, trois choix s’offrent à toi pour éviter une telle situation.

  1. D’abord, tu peux demander une exception auprès de la RAMQ, disponible une fois tous les sept ans.
  2. Deuxièmement, tu peux te prévaloir d’une assurance maladie privée en vue de ton retour au pays. Cela peut s’avérer coûteux, mais demeure préférable à dépenser des milliers de dollars en soins médicaux si une bad luck t’arrive.
  3. La troisième option consiste à prévoir ton voyage à un moment stratégique de l’année. Par exemple, si tu veux partir 10 mois, tu peux conserver ton assurance avec la RAMQ en étalant ton voyage sur deux années civiles: 5 mois (153 jours) à la fin de l’année en partant le 1er août 2018, et 5 mois (153 jours) au début de la prochaine en revenant le 31 mai 2019. De la sorte, tu restes physiquement au Québec 212 jours au cours de l’année 2018, de même qu’en 2019, ce qui est supérieur au 183 jours établi par la RAMQ.

 

La RAMQ accorde parfois des exemptions basées sur le type d’activités réalisées à l’étranger, à condition de fournir les preuves exigées. Dans tous les cas, on te conseille fortement de contacter la RAMQ pour les avertir de ton départ. Il te faudra leur envoyer le formulaire « Départ temporaire du Québec » par la poste, disponible seulement en les contactant par téléphone.


À ne pas manquer: La série Surf Inc !

Si certains gens d’affaires on décidés à contre-courant d’installer ici, leurs entreprises issues de la culture surf d’ailleurs, la série Surf Inc. vous invite quant à elle à découvrir le parcours d’entrepreneurs expatriés dans le monde. Une aventure haute en émotion à ne pas manquer sur  Oui.Surf.


L’assurance voyage

Bien que la RAMQ couvre une partie des frais médicaux engendrés à l’étranger, le montant du remboursement représente seulement ce que le traitement coûterait dans la Belle Province. Et trop souvent, cela est insuffisant pour couvrir la totalité des dépenses.

Puisque la différence peut s’avérer trop importante pour être payée de sa poche, il est nécessaire de se prévaloir d’une bonne assurance voyage individuelle avant même de partir.

Si tu prends un congé sans solde auprès de ton employeur actuel, vérifie si tu restes assuré par ton assurance collective. Sinon, il te faudra en acheter une via une institution financière, un courtier d’assurance ou une agence de voyage.

Certes, certaines cartes de crédit proposent un plan d’assurances voyage lorsque le billet d’avion est payé au moyen de ladite carte. Toutefois, ces assurances sont souvent valides pour une durée de voyage limitée et ne peuvent pas être cumulées avec une seconde assurance pour compléter l’entièreté du séjours hors Québec. D’où l’importance de se magasiner une assurance complète valide du 1er jour de voyage au jour de retour. 

Attention: pour ceux qui voudraient économiser en démarrant leur assurance voyage individuelle au moment où s’achève celle de la carte de crédit, sachez que les couvertures de deux assureurs ne sont pas complémentaires. Pour éviter des mauvaises surprises, il faut donc prévoir votre assurance avec un seul et même assureur,  du début à la fin de votre séjours hors Québec.  

Par exemple, disons que tu es couvert jusqu’à un maximum de 60 jours avec ta carte de crédit et que tu es hospitalisé pendant une semaine au 58e jour de ton voyage. Dans ce cas, le second assureur, dont la couverture commence au 61e jours, n’est pas tenu de rembourser les frais médicaux à partir de cette date puisque ton état de santé est considéré comme une « situation préexistante ».

Autre exemple: Si tu as consulté un médecin pour des symptômes inquiétants avant ton départ, et que le trouble refait surface pendant ton voyage, cela pourrait être considéré comme un problème de santé préexistant et les frais médicaux qui en découlent, pourraient alors ne pas être remboursés. C’est pourquoi une assurance annulation peut s’avérer très pratique. Avec celle-ci, si un problème de santé survient avant le départ, tu ne seras pas pris pour choisir entre – ne pas partir (et perdre les frais de voyage que tu as déjà payé) – ou partir en sachant que si tu tombes malade, tu seras peut-être pris pour assumer tous les frais médicaux (en cas de problème de santé similaire préexistant).

Une bonne assurance voyage comprend:

  • l’assurance médico-hospitalière: Cette garantie doit couvrir entièrement le coût des consultations, incluant les examens médicaux, les médicaments, le transport médical d’urgence et si besoin, le rapatriement au pays.
  • assurance annulation et interruption de voyage
  • assurance bagages en cas de perte ou de vol
  • assurance décès ou mutilation accidentelle

 

À cette étape, il faut se questionner sur ce qu’on prévoit faire à destination.

Penses-tu faire un roadtrip, impliquant la conduite d’une voiture? Si oui, pense à une couverture qui inclut l’assurance auto en cas de collision. (Attention: la plupart des assurances ne couvrent que  les dommages faits à la voiture et non les coûts médicaux que cela engendrerait pour les autres passagers! Il faut alors prendre une « assurance responsabilité civile » avec le fournisseur de la voiture si elle est louée.)

Prévois-tu t’adonner à de la plongée sous-marine, de l’escalade ou encore sauter en parachute? Ces activités sont considérées comme du tourisme d’aventure et les dégâts qui en résultent ne sont pas toujours couverts par les assureurs.

Pour bien choisir son assurance voyage, il est important non seulement de vérifier la nature des clauses ainsi que tes besoins, mais également les montants maximums prévus pour chaque couverture.

Par exemple, l’offre de l’assureur A peut être moins dispendieuse et donc plus alléchante que celle de l’assureur B. Toutefois, l’assurance médico-hospitalière de l’assureur A prévoit un maximum de 1 000 000$, alors que celle de l’assureur B s’élève à 5 000 000$. L’assureur B peut également prévoir le remboursement du retour au pays en cas d’accident non seulement pour toi, mais également de ton compagnon de voyage.

Finalement, prends une assurance qui te permet de joindre l’assureur en tout temps, peu importe le fuseau horaire dans lequel tu te trouves. C’est-à-dire, comprenant une assistance téléphonique 24h/24h, 7 jours sur 7.

 

Revenus à l’étranger: taxes et impôts   

Les travailleurs canadiens à l’étranger s’accorderont pour dire que ce n’est pas parce que tu mets les pieds hors du pays que tu n’y es plus lié! À commencer par les revenus gagnés à l’international, qui doivent être déclarés tant au gouvernement provincial que fédéral.

Le cas de la voyageuse québécoise Josiane Marcoux démontre clairement l’importance d’une bonne planification avant de se lancer corps et âme dans un emploi à l’étranger. Lorsqu’est venu le temps de faire ses impôts à son retour d’Australie, où elle avait accumulé environ 36 000$, Josiane a eu la mauvaise surprise de devoir payer pas moins de 7 000 $. Une somme qu’elle n’avait pas du tout prévu dans son budget. «Ayant eu 2 emplois et à travailler 70h/semaine, je n’ai pas eu le retour au pays que j’espérais», admet-elle.

En plus de nos propres taxes, certains pays relèvent une partie du salaire des travailleurs en prévision des impôts. Il est parfois possible de reprendre cette portion d’argent une fois que l’on quitte le pays d’accueil. C’est le cas de l’Australie, où un système de retour des taxes permet aux voyageurs de faire leur demande en ligne. Dans certains cas, si des impôts ont été payés à l’étranger, il est possible de demander une déduction ou un crédit d’impôt auprès du gouvernement provincial.

 

3. Planifier son arrivée :

 

La recherche d’emploi

Si le visa de travail que tu convoites requiert une preuve d’embauche auprès d’un employeur à destination, il te faudra être actif dans ta recherche d’emploi. Alors que les contacts reste le meilleur moyen pour en trouver, certaines ressources permettent de consulter des offres d’emplois à l’étranger. Que ce soit des sites de recherche du pays d’accueil (ex: Indeed, Monster, Gumtree etc.), ou des sites web d’ici destinés aux citoyens canadiens vivant à l’étranger. En termes de stages ou de coopération volontaire, les possibilités sont nombreuses, notamment auprès d’Oxfam et de Les Offices Jeunesse Internationaux au Québec (LOJIQ). Tu peux également obtenir de l’information sur le travail à l’étranger grâce à Carrefour jeunesse emploi.

Permis de travail ouvert

Si tu obtiens un permis de travail ouvert, on te conseille tout de même de faire quelques recherches en amont. Par exemple, quelles sont les principales fermes qui embauchent de la main d’oeuvre en Australie, sans être infestées de serpent (d’où l’assurance voyage!)? Quels sont les organismes communautaires en Bolivie qui mettent en relation les voyageurs et les institutions dans le besoin? Quels sont les standards du pays en matière de CV? Peut-être voudras-tu également en faire imprimer quelques uns avant de partir.

 

L’immunisation

Ah, ce moment agréable où il faut se faire piquer, parfois plus d’une fois, pour s’immuniser contre d’éventuelles maladies! La plupart des vaccins sont injectés sur la base des recommandations médicales, mais d’autres sont obligatoires pour entrer dans un pays.

Les vaccins obligatoires

C’est le cas avec la fièvre jaune qui sévit dans plusieurs pays d’Afrique dont le Congo, où les voyageurs sont tenus de présenter un certificat international de vaccination contre cette maladie. N’oublie donc pas de consulter la section immigration du site web du pays d’accueil pour connaître les formalités à ce sujet. Même si aucun vaccin n’est obligatoire, on te conseille fortement de prendre rendez-vous dans une clinique santé-voyage au moins six semaines avant ta date de départ.

Bien qu’une partie peut être remboursée par certaines assurances, et que certains vaccins sont déductibles d’impôts (à condition d’avoir une ordonnance d’un médecin), s’immuniser peut s’avérer douloureux… pour le portefeuille. Les prix peuvent varier d’une clinique à l’autre, mais si on se fie à ceux d’une clinique de vaccination de la rive-sud de Montréal, le montant total des doses requises contre l’encéphalite japonaise s’élève à 390$… et contre la rage à 585$! Et ça, c’est sans compter les frais d’ouverture au dossier et ceux de consultation. D’où l’importance de bien prévoir cet aspect dans l’établissement de ton budget.

D’autres maladies peuvent nécessiter la prise de comprimés oraux, comme c’est le cas avec le controversé médicament contre la malaria. Pour avoir une idée des vaccins suggérés par destination, visite ce site web.

 

Le billet d’avion

Aller-retour?

Que ce soit pour te laisser le plus de liberté possible, ou simplement pour le prix, il peut être tentant d’acheter seulement un aller simple. Sache simplement que pour franchir les douanes de certains pays, il faut parfois montrer une preuve de sortie, sans quoi tu peux te faire refuser l’entrée. Dans ce genre de cas, il vaut mieux acheter un billet aller-retour, quitte à devoir payer un certain montant un peu plus tard pour modifier la date de retour.

Les outils

Google Flights, Kayak, Skyscanner et Hipmunk sont tous de judicieux outils pour trouver des billets d’avion au plus bas prix. Tu peux également visiter notre guide rassemblant les meilleurs prix selon les destinations pour surfer. Puisque les cookies de ces sites reconnaissent ton adresse IP et donc, ton intérêt marqué pour un trajet et des dates en particulier, les prix risquent d’augmenter pour te pousser à acheter rapidement. En naviguant en mode privé, tu devrais éviter de tomber dans le panneau.

Ta destination orientera le moment optimal pour acheter ton billet d’avion.

Bon à savoir

Selon une étude menée par le site CheapAir, le meilleur temps pour acheter un billet des États-Unis vers l’Europe est de 151 jours à l’avance, l’Asie, 129 jours, les Caraïbes, 101 jours et l’Amérique latine, 80 jours. Pour épargner, tu voudras probablement aussi partir d’un autre aéroport, tel que celui de Toronto ou New-York, ou alors t’engager dans une série d’escales. Certes, cette façon de procéder pourrait te faire économiser quelques dollars. Reste à savoir si le prix qu’implique ton déplacement jusqu’à l’aéroport de départ et/ou le coût de subsistance entre les vols (ex: hébergement et nourriture) en vaut la chandelle. Tout dépendant de ton projet, tu voudras également considérer l’avenue du billet d’avion « tour du monde » et de toutes les particularités qui en découlent.

À lire aussi: Des surfs qui prennent l’avion: Prix, conseils & astuces

 

Service des canadiens à l’étranger

Afin d’être avisé en cas d’urgence (catastrophe naturelle ou un trouble civil), les voyageurs canadiens à l’étranger sont invités à signaler leur absence auprès du gouvernement du Canada. On te conseille donc de le faire directement via leur site web, avant ou après ton départ.

Pour connaître les avertissements en vigueur dans les différents pays, jette un coup d’oeil au site web du gouvernement du Canada. À en juger la liste, le monde est un lieu rempli de dangers qui guettent chacune de tes actions… à ne pas négliger, mais à prendre avec un grain de sel!

 

Documents à apporter

Passeport

De tous les documents qu’il te faut apporter, le passeport est définitivement celui que tu ne veux pas oublier. Assure-toi qu’il est valide au moins 6 mois après ta date de retour prévue, sans quoi, tu n’iras pas très loin. Dans de rares cas, puisque rares sont les passeports remplis d’étampes, certains pays peuvent refuser l’entrée aux voyageurs qui ne disposent pas d’au moins une page vierge!

Permis de conduire international

Si tu comptes conduire, tu risques de vouloir apporter ton permis de conduire international. Tu peux te le procurer dans un point de service de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) en échange d’une photo de type passeport et d’une vingtaine de dollars. Le permis international n’est valide que pour un an, et seulement en présence de ton permis de conduire original. Penses donc à prendre ce dernier avec toi.

Documents références

Tout dépendant du pays où tu te diriges, il se pourrait que tu aies besoin d’une preuve de visa, d’assurances médicales (assurance voyage), de vaccination et même, de solvabilité. C’est-à-dire, une preuve que tu as en banque assez d’argent pour subvenir à tes besoins pour la période de voyage prévue. Pour connaître ces formalités, consulte la section immigration du site web du pays d’accueil.

 

Logement

Prévoir, prévoir, prévoir. Oui, mais jusqu’à quel point? Parmi toutes les étapes de préparation, c’est ici qu’on se permet une touche de go with the flow. On te recommande de te trouver un logement simplement pour les premiers jours. Garde-toi des portes d’ouvertes! Si tu n’aimes pas trop l’endroit, tu pourras bouger sans pénalité. Si au contraire, tu adores, tu pourras certainement extensionner ton séjour. Puisque les gens qu’on rencontre ont une impact majeur sur ce feeling, on te conseille de réserver dans une auberge jeunesse via hostelworld ou hostel international (HI), par exemple.

 

4. Le quotidien à destination :

 

Compte de banque

Une auberge de jeunesse peut convenir pour tes premiers jours, mais si tu comptes occuper un emploi, tu risques de devoir te trouver un vrai logement. En effet, pour recevoir ton salaire, il te faudra un compte de banque dans le pays où tu iras t’établir. « Au Canada, il faut une adresse domiciliaire fixe pour ouvrir un compte », explique le planificateur financier Jean Lachance de la Banque Nationale. « Chaque pays a ses propres conditions, et il se pourrait que celle-ci en fasse partie », ajoute-t-il. Le planificateur financier nomme parmi les possibilités de pré-requis un certificat de naissance ou des pièces d’identités gouvernementales avec photo, mais conseille surtout de s’informer auprès des institutions financières à destination.

Ton mode de vie risque d’ailleurs d’être affecté par la fréquence du dépôt salarial dans ton compte en banque. Parce que oui, la fréquence des versements diffère d’un pays à l’autre. Le salaire qui est ici versé deux fois par mois l’est à chaque semaine en Australie, selon l’emploi occupé. Alors qu’en France, il ne l’est qu’une fois par mois… ce qui peut te valoir des fins de mois plutôt serrés.

Partir travailler à l’étranger, c’est avant tout écouter son instinct et s’ouvrir sur le monde; sur d’autres façons de faire et de penser. C’est remettre en perspective ce qu’on prend pour acquis pour éventuellement être de retour au pays avec une multitude d’histoires et de nouvelles amitiés, qui on l’espère, sauront perdurer malgré la distance. On pourrait croire qu’il s’agit du voyage d’une vie, alors qu’en fait, ce pourrait bien être le premier pas vers un mode de vie hors-norme.