À la une - Entrevue
Notre amour pour Jon Middleton a commencé il y a belle lurette, bien avant la naissance d’Ocie Elliott. La preuve : la musique de Jon a rythmé nos séries, de l’Afrique à l’Asie en passant par l’Amérique centrale. Puis, l’auteur-compositeur-interprète et guitariste a fait la rencontre de Sierra Lundy en jouant dans un festival sur la petite île de Salt Spring en Colombie-Britannique. Sur scène, le courant passe et la chimie opère, à un point tel qu’ils en viennent à former non seulement un duo, Ocie Elliott, mais aussi un couple. On a fait le point avec le band originaire de Victoria à l’aube de leur tout premier show à Montréal.
1. D’où vient le nom Ocie Elliott?
Jon : Sierra est fascinée par la mode des années 1920 et, dès les premiers jours de notre relation, j’ai mis mon nom sur un «générateur de noms des années 1920» en ligne. Le nom qu’il a sorti était «Ocie Cleve». La partie «Ocie» est restée et c’est devenu mon surnom. La partie «Elliott» est venue en partie à cause de notre amour et de notre respect pour le musicien Elliott Smith, mais aussi parce que nous aimions tous les deux ce nom et que ça coulait bien avec Ocie.
2. L’eau est très présente dans vos photos et aussi dans vos chansons. Est-ce qu’elle vous inspire?
Sierra : Je pense que oui. Nous sommes tous les deux nés sur des îles. L’eau a donc toujours été difficile à éviter 🙂 À nos débuts, nous avons passé beaucoup de temps à chercher des endroits pour pratiquer nos chansons à l’écart, histoire d’éviter les plaintes pour le bruit. Nous nous sommes naturellement retrouvés au bord de l’océan. Plus tard, nous avons découvert le meilleur endroit pour chanter sans déranger les gens – dans notre Honda CRV – que nous conduisons quand même au bord de l’eau. Il y a définitivement quelque chose de magnétique dans l’océan, c’est à la fois méditatif et stimulant.
3. Quel est votre processus de création?
Jon : Ça varie d’une chanson à l’autre, mais ça commence toujours par un éclair d’inspiration, sous une forme ou une autre. Pour notre chanson «Run To You», c’est Sierra qui improvisait au piano. Elle a joué un riff qui m’a interpellé et j’ai couru dans la pièce : «C’était quoi ça?! Joue encore!» On l’a enregistré rapidement et une mélodie est née.
4. Jon; tu as commencé comme artiste solo et tu partages maintenant la scène avec Sierra, ton amoureuse. Comment est-ce arrivé?
Jon : C’est arrivé en même temps que notre relation – au fur et à mesure que notre relation se développait, notre chant se développait aussi. La première fois que nous avons chanté ensemble, nous savions qu’il se passait quelque chose de spécial et il était évident que cela devait se produire davantage. Nous n’avions pas l’intention d’en faire une carrière, mais c’est ce qui s’est passé au fur et à mesure que les choses progressaient. Et ça amène son lot de défis! Mais nous sommes encore tous les deux occupés avec d’autres projets, chacun de notre côté. Sierra en solo et moi-même en solo ainsi qu’avec mon autre groupe, «Jon and Roy».
5. Comment se passe la vie sur la route maintenant?
Jon : La vie sur la route est vraiment géniale. Nous aimons tous les deux faire des tournées, découvrir de nouveaux endroits et rencontrer de nouvelles personnes – et bien sûr, nous produire devant de nouveaux publics. Étant donné que nous ne sommes que deux, cela peut parfois être difficile, mais comme nous aimons ça tous les deux, les choses se passent généralement bien et les combats sont réduits au minimum 🙂
Jon et Sierra seront de passage à Montréal pour une première fois le 24 avril prochain le temps d’un show au Petit Campus. Pour plus d’info et pour acheter des billets, c’est par ici.
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