Histoires de plage 6 : Autour de la plage et de la rive avec Logan Landry

La série Histoires de plage est une collaboration entre Reef Canada et OuiSurf. Nous avons décidé d’investiguer afin de découvrir comment les gens, partout, font de la plage. Notre mission ? T’encourager à profiter au maximum du plaisir et de la liberté qu’elle procure, à ta façon. Dans les prochains mois, nous te partagerons ici les histoires de plage les plus inspirantes que nous aurons trouvées. Avec la saison des ouragans qui nous envahit, nous avons pensé que ce serait approprié de vous partager la petite partie de l’océan de Logan Landry, un prosurfeur natif des maritimes.

Photos par Scotty Sherin.

Histoires de plage avec Logan Landry


Nom : Logan Landry
Ville : Cow Bay, Nouvelle-Écosse
Occupation : Surfeur


Qu’est-ce que l’expression « Beach Freely » veut dire pour vous?

Avoir sa propre forme d’expression face à l’océan et tout ce qui l’entoure. Nous habitons une grosse planète, dont 71 % de celle-ci est couverte d’eau. Alors, pour moi, « Beach Freely » veut dire être libre d’explorer chaque racoin du monde en quête de quelque chose de spécial. Ça pourrait être pour la découverte d’une vague incroyable qui n’a jamais été surfé ou un campement fantastique, ou tout simplement pour apprécier la beauté pure de la nature.

Où est située ta plage préférée ? Explique pourquoi.

N’importe où les vagues sont vraiment bonnes, ou dans un endroit où j’ai vécu une expérience mémorable avec des amis. Il y a tellement de destinations que je tiens à cœur pour plusieurs raisons, toutes dépendantes de leur location. J’ai bâti une connexion spéciale avec plusieurs d’entre elles à travers maintes années de voyages. C’est difficile d’en choisir juste une.

Quelle est ton activité favorite à faire quand tu es à la plage ?

Le surf c’est sûr, mais j’apprécie toute chose qui est en lien avec l’océan, comme la pêche. En gros, si j’ai une excuse pour être proche de l’eau, je suis heureux. Camper est une excellente façon d’expérimenter la plage. Tu peux tout simplement choisir l’endroit parfait où monter ta tente et t’asseoir et regarder les vagues monter et descendre, étudiant tous aspects de leur humeur. Ça aide vraiment à mieux comprendre certains spots de surf.

Quel est le plus long « road trip » que tu as fait pour te rendre à la plage ?

Haha ceci nécessiterait une réponse vraiment longue. Qui sait, 30 heures ou plus. Je passe la majorité de mes journées dans mon camion prenant toutes routes secondaires et sentiers en espérant trouver quelque chose d’incroyable. Je jette toujours un coup d’œil à chaque coin de rue, voulant voir ce qu’il y a de l’autre côté. Ça rend l’expérience encore plus excitante.

Comment est-ce que l’esprit de la plage influence ton état d’âme, même après l’avoir quitté ?

La plage est mon bureau, mon passe-temps, et ma cour avant. Alors, j’imagine qu’elle est toujours avec moi. J’habite en Nouvelle-Écosse et je crois que le plus loin qu’on peut être de l’océan est 45 minutes. C’est enraciné dans notre culture. On ne peut pas l’éviter. Les récits de triomphes et de disparitions sont gravés dans l’âme de la région. C’est un endroit d’abondance et d’angoisse tout à la fois. Tout ce que tu as besoin de faire pour voir l’océan est de prendre ton auto et conduire.

Partage-nous ton histoire de plage la plus folle.

Tous les jours évoluent autour de la plage et de la rive, comme on dit en Nouvelle-Écosse. J’ai plein d’histoires farfelues à raconter, autant de la maison qu’à l’étranger. C’est tellement difficile d’en choisir juste une ! Mais j’imagine qu’une histoire drôle serait la fois où je surfais proche d’une ile déserte plus au nord, et moi et quelques amis avons pris un Jet Ski afin de se rendre à un secret spot au milieu de nulle part. On a surfé une vague folle. La journée était absolument épique et nous avons pressé chaque once de lumière du jour que nous avons pu. Plus tard cette même journée, quand j’ai couru retrouver le Jet Ski là où je l’avais laissé, il avait disparu. L’ancre avait cassé et il était maintenant introuvable. Au moment où j’essayais de penser à la meilleure façon de survivre à une nuitée sur l’ile avec aucun équipement, sauf pour les wetsuits que nous portions, j’ai perçu un bateau de pêcheur à l’horizon. Pour venir à découvrir que les pêcheurs avaient trouvé notre Jet Ski et étaient venus à notre rescousse. Ils m’ont ramassé et m’ont amené à notre ami qui s’était échoué sur les roches, sur la terre ferme. Une fois à ses côtés, je l’ai poussé et l’engin a démarré. La journée était sauvée !

Filmed by Mike Bromley, Eddie El-Diri & Nick Dunton.

Questions éclair à Logan Landry :

Jour ou nuit ? Jour, c’est sûr. Je me couche assez tôt.
Solo ou accompagné ? Les deux sont bien. Ça dépend à quel point c’est occupé. Des fois, j’aime sortir des sentiers battus tout seul.
Sable ou roches ? Roche à 100 %. J’ai toujours haï le sable haha. Je sais, c’est vraiment étrange.
Gauche ou droite ? Facile. Gauche. Je suis un goofy, mais, des fois, une bonne droite est incroyable.
Chaud ou froid ? Froid, sans faute. Tu peux toujours te réchauffer, mais se refroidir c’est beaucoup plus difficile.
Ombre ou soleil ? L’ombre. Trop de soleil c’est mauvais.
Eau ou bière ? Question piège, la bière est faite majoritairement d’eau.
Playlist Spotify ou son naturel ? Spotify. J’aime la musique de tout genre, sauf pour le country.
Château de sable ou enterré dans le sable ? Je passe mon tour. Les deux seraient mon pire cauchemar.
Faire la sieste ou accro à l’adrénaline ? Un accro à l’adrénaline absolue, mais quand rien ne se passe, je suis connu pour faire la sieste.

Si tu pouvais utiliser la plage afin de partager un message avec le monde, qu’est-ce que tu écrirais dans le sable ?

On n’a pas vraiment de sable en Nouvelle-Écosse, alors il faudrait que je fasse quelque chose dans les roches. Ça serait une espèce de sculpture cocasse.

Tu as une bonne histoire de plage à raconter ? Ça nous intéresse ! Envoie-la par courriel à info@oui.surf.

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