Ouisurf propose - Portrait
Marilou Lavallée, Honduras
Faire de sa passion son métier
En 2014, Marilou renonce à sa carrière d’ergothérapeute pour s’établir sur l’île de Roatan, au Honduras, où elle choisit de transformer sa passion en gagne-pain. La Québécoise vit sur la plage avec son garçon de 3 ans et le papa de ce dernier, un Allemand. La famille opère une école de kitesurf et un hôtel dans un lieu privilégié, loin de la masse touristique.
Patricia Preda Philips, Californie
L’Amour avec un grand A
L’Amour. C’est ce qui a amené Patricia en Californie, à Dana Point dans le compté d’Orange. D’abord l’amour pour le fameux berceau du surf américain et finalement pour Brandon, le papa de ses deux enfants (bientôt trois !) : Coco et Wes.
« J’avais le choix de continuer mes études en recherche sur le cancer à Québec ou de me marier en Californie. Jamais de ma vie je ne m’étais donnée pour but de déménager ailleurs, quitter ma famille, mes amis, […] mais j’étais vraiment amourachée de surf et de mon chum. Ça va faire 4 ans que j’ai pris cette décision et je n’ai jamais regretté. »
Si l’histoire de Patricia nous rappelle celle d’un conte de fée, elle dit avoir fait face à de gros défis. « C’était dur au début de vraiment connecter avec les gens […]. J’avais un peu perdu mon identité et mes points de repères québécois. Je pense que toute cette solitude m’a donné pas mal d’humilité pour demander de l’aide lorsque j’en avais le plus besoin en mettant ma fierté de côté. D’apprendre à reconnaître mes faiblesses et de travailler à les surmonter. »
Maman à temps plein et assistante de labo médical à temps partiel, Patricia trouve aussi le moment de surfer quelques vagues. Au quotidien, elle soutient son mari dans son projet d’entreprise, VertPerformance, un centre d’entraînement spécifique au surf. Quant à Coco, Wes et bientôt Bébé 3, ils suivent leur maman dans l’eau et accompagnent leur papa au skate-park. Le rêve californien !
Erika Drolet, Marie-Christine Amyot, Ariane Brien Chicoine, El Salvador et Équateur
Quand le girl power prend tout son sens
Salty Souls, le projet des Québécoises Erika Drolet, Marie-Christine Amyot et Ariane Brien Chicoine, est un exemple parfait du girl power. « Salty Souls, c’est des expériences de 9 jours au El Salvador et en Équateur, mais aussi une communauté de filles ambitieuses et vibrantes qui ont envie de faire les choses différemment, d’explorer et de libérer leur plein potentiel. »
Les trois amoureuses de la mer forment un trio totalement complémentaire et inspirant. Erika incite les participantes de Salty Souls à connecter avec leur corps grâce au Yoga, Marie-Christine leur fait vivre l’adrénaline du surf et Ariane se charge de nourrir sainement les troupes. Portrait de ces trois aventurières :
Erika s’achète un aller-simple pour l’Indonésie, en 2014, et sait une chose : elle ne reviendra pas vivre à Montréal. « J’avais une énorme soif de liberté. Un désir récurrent et insoutenable de partir prendre une grande marche, sans date de retour» À ce jour, elle a visité 35 pays et n’a toujours pas élu domicile dans un endroit précis. Ce mode de vie nomade qu’elle souhaite à toutes d’expérimenter dans leur vie, lui a permis de développer une grande capacité d’adaptation.
Marie-Christine vit sa première expérience d’expatriée au Mexique en tant que représentante de destination. Elle visite alors l’Amérique Centrale et du Sud, puis s’amourache de l’Équateur où elle s’installe en 2012 dans le but d’apprendre à surfer. « Je voulais vraiment que ce sport fasse partie de mon quotidien. C’est en grande partie pour cela que j’ai décidé de “quitter” le Québec. » Depuis, Marie-Christine se déplace d’un endroit paradisiaque à l’autre, faisant parfois de petits arrêts au Québec. « Évidemment, ça vient avec son lot de risques, mais je crois sincèrement que chaque expérience est enrichissante et on en sort assurément grandies. »
Ariane vagabonde d’un pays ensoleillé à l’autre depuis 2015. Devant un moment de sérieuses remises en question, elle décide de tout laisser derrière pour reconnecter avec sa vraie nature. « Du jour au lendemain j’ai abandonné une relation amoureuse de 7 ans, une carrière, une maison, la vie que je bâtissais depuis 7 ans quoi ; un 360 radical et tout ça en 1 semaine… » Un an plus tard, elle est fière d’avoir eu le courage de prendre le contrôle sur sa vie. « J’ai longtemps cru que je n’étais pas faite pour ce monde jusqu’à ce que je prenne la décision que c’était ce monde qui n’était pas fait pour moi et que la seule chose que je devais faire, c’était de le changer. »