Toujours en voyage au Cap-Vert, les vents puissants qui soufflent sur l’île de Sal gardent les gars de OuiSurf hors de l’eau. Avec les alizés qui s’abattent sur le pays tout l’hiver ainsi qu’une bonne partie du printemps, cela rend la pratique du surf quelque peu compliquée.
Puisque les alternatives culturelles se font rares au Cap-Vert, Jean-Michel et Benjamin se lancent dans une activité sportive non pas à l’eau, mais bien sur la terre ferme histoire de faire changement. Les Québécois retombent en enfance le temps d’une ride de dune buggy, qu’ils ne ménageront pas. C’est à travers un paysage désertique et aride, voire lunaire, que le duo s’élance sur les routes de l’île volcanique. Le vent dans face, évidemment.
Découvrir l’île de Sal
Après une baignade dans les eaux salées de l’île de Sal, qui signifie d’ailleurs «sel» en portugais, les surfeurs décident de s’adapter aux conditions de leur destination… même si cela signifie troquer leur surfboard pour un kitesurf. Alors que Jean-Michel se sent dans son élément, il s’agit d’une première pour Benjamin dont la réticence ne l’empêchera tout de même pas de se mouiller. Quant à Sebastian, leur guide et propriétaire de Kiteboarding Club Sal, il joue dans une toute autre ligue, octroyant au passage un petit air de peewee aux gars de OuiSurf!
Un sentiment qui ne durera pas longtemps, puisque de retour à Alibaba, les Québécois retrouvent leur rythme sur cette droite ultra rapide qui avait auparavant déstabilisé Ben. Ils apprivoisent le vent, si bien qu’ils s’enfilent une deuxième session à Punta Preta. Bien que la taille des vagues soit impressionnante, il s’agit de leur meilleure session de surf au Cap-Vert. Les surfeurs sortent peu à peu de l’eau, laissant à Benjamin plusieurs vagues qui le feront flotter son nuage.
Étant donné la situation géographique de l’archipel capverdien, une sortie de pêche s’impose. Munis de leurs cannes à pêche, les gars rapporteront leur prise à la cuisine afin de concocter un ceviche sous la supervision de Jean-Michel, qui s’improvise chef d’un jour. OuiSurf en Afrique devient une émission culinaire le temps d’un instant. Peut-être la faute au grogue que leur a offert Carlos, le propriétaire du bateau de pêche…