Le voyage en Namibie se poursuit pour Benjamin et Jean-Michel, alors que le duo semble avoir trouvé ce qu’ils recherchaient sur cette terre – et mer – promise. De retour à Swakopmund, ils feront la rencontre de Pali, un jeune entrepreneur local grâce à qui les sessions de surf seront remplacées par une session de sandboarding. Les gars de OuiSurf en Afrique sortent leur plus belle coiffe pour faire place à leur alter ego, et partir à l’assaut des dunes du désert namibien!
L’expérience se soldera par une visite à l’hôpital pour Jean-Michel, après quoi il ne prendra plus jamais le snowboard sur dunes de sable à la légère. Malgré les dommages collatéraux, les Québécois ne resteront pas à l’écart de l’océan plus longtemps. C’est à Shlong qu’ils trouveront enfin un spot n’étant pas affecté par le brouillard, un phénomène formé par la rencontre du courant froid marin et l’air chaud provenant du désert.
Skeleton Bay
Après avoir surfé cette belle gauche plutôt tranquille, il est temps pour l’équipe d’être enfin témoin du mythe perpétré en Namibie: celui de Skeleton Bay. Si cette gauche tubulaire est considérée comme étant l’une des plus longues vagues au monde, encore faut-il que toutes les conditions soient réunies pour assister à un tel spectacle. Malgré la faible houle, les gars de OuiSurf en Afrique se délectent de leur seule présence à Skeleton Bay, où leur imaginaire les avait portés des centaines de fois.
À défaut d’avoir pu surfer la légendaire vague au coeur de la culture du surf en Namibie, Benjamin, Jean-Michel et Guillaume partent en quête d’adrénaline loin du brouillard des côtes. C’est à 10 000 pieds d’altitude au-dessus du désert namibien qu’ils sautent tour à tour en parachute, tout en tentant d’ignorer le laxisme qui y règne en matière de sécurité!
Sortis vivants de l’aventure, Ben et Jean-Michel doivent laisser Guillaume continuer sa route, et poursuivent la leur… jusqu’à l’église du village. Un dimanche pascal de recueillement et de chant gospel leur donnera autant la chair de poule que leur saut de parachute. Le duo continue de prendre le pouls du pays en marquant un arrêt chez le barbier du township de Mondesa, un quartier très modeste résultant la politique de l’apartheid dans les années 40. Voilà Ben pourvu d’un vraie coupe de cheveux à l’africaine, fin prêt pour sa dernière session de surf en Namibie.
Un retour à Pebble avec leur guide Graig boucle la boucle de ce voyage en Namibie. Le surf y est définitivement meilleur que ce qu’il avait l’air depuis le rivage, et la présence des requins ajoute un peu de piquant à cette ultime session.
Malgré le choc culturel germanique du début, la Namibie aura été fidèle à ce qu’ils imaginaient de leur voyage en Afrique; une expérience édifiante, authentique et grandiose par sa pureté, sa simplicité.