Ça y est, les gars de OuiSurf en Afrique arrivent enfin à l’ultime destination de leur épopée africaine! S’il est commun de garder le meilleur pour la fin, force est d’admettre que les aventures vécues jusqu’à présent mettent la barre haute pour le dernier voyage, à Madagascar.
Après une brève halte dans la capitale, Benjamin et Jean-Michel atterrissent à Fort Dauphin où les attend Tsilav, un surfeur malgache, et Anne, une Française oeuvrant dans le domaine humanitaire. C’est dans son hôtel que logeront les surfeurs; un véritable oasis de paix.
Le surfshop de Tsilav, situé directement devant la vague de Monseigneur Bay, ne laisse pas sa place non plus. Dû aux vents trop puissants, l’équipe prend la direction d’Ambinanibe Bay, où le festival du close out bat son plein. Les gars plongent tête première dans ce beach break à la faune aquatique un peu trop luxuriante pour Jean-Michel. Le surf à Madagascar n’est définitivement pas pour les doux!
La culture malgache
Une fois la petite frousse passée, Tsilav entraîne les Québécois au marché où ils seront immergés dans la culture malgache. Entre une dégustation d’huîtres aux abords de la route et la négociation de langoustines on ne peut plus fraîches, Madagascar conquiert rapidement l’estomac, et par conséquent, le coeur des surfeurs.
Benjamin et Jean-Michel seront conviés au «Camps Pirate» d’Éric, le conjoint d’Anne. Le duo comprendra vite que ce chalet version malgache se mérite! C’est en bateau que se déplace d’abord l’équipage, jusqu’à ce qu’une droite petite, mais puissante attire l’attention des surfeurs. Sous le regard curieux des pêcheurs, Ben et Jean-Michel se gavent de vagues avant de reprendre la route.
En traversant le village des Vasha, dépourvu d’électricité et d’eau courante, les gars de OuiSurf retrouvent l’essence de ce qu’ils avaient perçu au Mozambique: une pure joie de vivre que même la pauvreté ne peut entacher. À travers savanes et montagnes, puis au rythme d’une session de wake surf des plus épiques, Benjamin et Jean-Michel comprennent plus que jamais le dicton selon lequel le voyage compte autant sinon plus que la destination.
De retour à Fort Dauphin, les surfeurs n’attendent pas un instant de plus pour plier bagages. Cap sur Lavanono, là où ils trouveront des vagues et des lémuriens en abondance!